Maria Montessori, à l’origine de la méthode qui porte son nom, préconisait de diviser l’espace en 4 coins distincts correspondant chacun à une activité spécifique : sommeil, change/habillement, repas, lecture/jeux. Évidemment, si la chambre est trop petite, vous pouvez changer et/ou nourrir votre enfant ailleurs sans que ne soit remise en question votre bonne volonté ! Je ne vous parle là que d’un idéal…
Pour délimiter facilement les espaces, vous pouvez utiliser des tapis de couleur pour que chacun corresponde à un type d’activité. Rien d’impératif, mais cela permet de créer des repères pour bébé.
L’ESPACE DODO
Nous sommes bien d’accord : un lit à barreaux, c’est tellement pratique ! Mais avouons que ça fait aussi un peu prison. L’esprit Montessori visant à offrir à l’enfant la plus grande autonomie possible dans sa chambre, il y aurait là comme un paradoxe. Place, donc, au simple matelas posé à même le sol (avec un tapis pour amortir les roulades) ! Votre bout-de-chou pourra ainsi se mouvoir en toute liberté, rouler de son lit sur le sol et partir à la découverte de son univers. Inutile pour lui d’appeler à l’aide : il apprendra à se débrouiller et à s’occuper par lui-même… Peut-être même que vous pourrez ainsi profiter assez rapidement de quelques grasses matinées. Réveil apaisé pour toute la famille.
Petite astuce supplémentaire : faites en sorte que votre bébé voit la porte depuis son matelas. Ce sera plus rassurant pour lui car il pourra gérer visuellement les allées et venues dans sa chambre.
La transition vers un « vrai » lit ? Elle se fait entre 3 et 5 ans (d’abord un sommier sous le matelas, auquel vous ajouterez des paieds par la suite).