Le bruit et l’insonorisation des murs mitoyens
Parmi les désagréments liés au fait d’habiter une maison mitoyenne, les bruits de voisinage ! Et même si vos voisins font leur possible pour rester discrets, vous risquez d’entendre assez facilement le petit dernier qui s’essaye au violon ou les nouveaux talons de Madame qui s’en donnent à cœur joie sur le carrelage. Et que dire du bébé qui a à cœur de laisser tomber un maximum d’objets, de la machine à laver installée juste de l’autre côté de votre lit et qui se met en route à 2 heures du matin, et de Monsieur qui adore bricoler… même si c’est juste le samedi matin ?
L’inconfort devient d’autant plus grand que le mur mitoyen est fin ! Au moment d’acheter, faites donc très attention à l’isolation phonique de ce fameux mur et, si vous le pouvez, interrogez le promoteur immobilier ou bien vos potentiels futurs voisins à ce sujet !
L’éventuel manque de luminosité
Autre inconvénient de la maison mitoyenne : le manque de luminosité qui, en fonction de son exposition, peut y régner. Et pour peu que la mitoyenneté existe sur deux pans de ladite maison, cela peut aller vite ! Au mieux, on n’aura de l’ensoleillement que quelques heures par jour…
L’indispensable bonne entente avec le voisinage
Si elle est importante lorsque l’on habite une maison individuelle, elle l’est encore plus quand on vit en maison mitoyenne : la bonne entente avec les voisins ! Il faut donc particulièrement la soigner, pour pouvoir le cas échéant discuter avec eux, en toute sérénité, de tel ou tel désagrément lié à cette situation de mitoyenneté. Autant dire que l’idéal est toujours de rencontrer les voisins d’une maison mitoyenne avant de l’acheter ! Et de voir si, au moins de prime abord, le feeling passe…
Un risque accru de conflits de voisinage
J’en arrive de ce pas aux risques accrus de conflits de voisinage engendrés par le fait d’habiter une maison mitoyenne. Sont généralement en cause les travaux souhaités ou nécessaires sur les parties concernées, travaux qui doivent être réalisés d’un commun accord et en partageant les frais !
À ce sujet, c’est bien souvent la toiture qui pose problème, l’un des propriétaires pouvant tout simplement refuser certains travaux de rénovation pourtant jugés importants par son voisin… Autre pomme fréquente de discorde : un projet nécessitant que l’on touche au mur commun (par exemple une extension).