Les travaux à la charge du propriétaire
En parlant de logement en bon état… le bailleur est également tenu, pendant toute la durée du bail, de prendre en charge les réparations importantes : chauffage, branchements électriques, remplacement de portes et de vitrages, étanchéité, éléments d’installation sanitaire, etc., c’est pour vous ! Tout ce qui est hors d’usage pour cause de vétusté ou de vice de construction relève de votre porte-monnaie. C’est également le cas des travaux d’amélioration tels que la pose de parquet, l’installation d’un digicode, l’installation d’une cuisine équipée, l’entretien des toitures, etc. Notez que si vous estimez, en cours de bail, que certains travaux de mise en conformité sont indispensables pour que le logement que vous louez reste considéré comme décent, votre locataire n’a pas le droit de vous en refuser l’accès.
Les travaux à la charge du locataire
Mais rassurez-vous : le locataire ne peut pas non plus se décharger de tout sur le dos de votre compte en banque ! Toutes les réparations locatives et ce qui relève de l’entretien courant restent à sa charge. C’est également le cas des réparations liées à des dégradations du logement pendant la durée du bail (hors usures naturelles), importantes ou non, imputables à une faute de sa part. Citons pour exemple l’entretien du jardin, des auvents, des gouttières, des canalisations d’eau et de gaz, de l’électroménager, de la cheminée… mais aussi du mécanisme d’ouverture et de fermeture des portes et fenêtres. Y auriez-vous pensé ? Il existe en tout cas une liste très détaillée (et parfois surprenante) des interventions incombant au locataire lors de la restitution du logement… à retrouver en fouinant sur le net, bien sûr 😊 !
Mise en location : quelles aides pour les travaux entrepris par les propriétaires ?
Un bon plan en bonus : j’ai été heureuse de découvrir que, lorsque l’on est propriétaire-bailleur, on peut bénéficier de certaines aides et déductions fiscales sur les travaux entrepris ! Pour installer des solutions d’économie d’énergie, par exemple, renseignez-vous sur l’« éco prêt zéro » ! Facile à obtenir (pas de conditions de revenu), il s’apparente à un prêt classique… mais les intérêts sont payés par l’État. Jetez aussi un œil du côté de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) : elle propose en effet des aides et autres réductions fiscales intéressantes si vous vous lancez dans des travaux lourds ou de rénovation.