On connaît la théorie : il faut impérativement privilégier les « bons profils » et définir, en amont, les critères sur lesquels vous ne transigerez pas. Candidat fonctionnaire ou embauché en CDI depuis au moins 2 ans dans la même entreprise : les risques d’impayés diminuent fortement. Idem pour les étudiants, dont les parents versent généralement avec régularité le loyer et qui peuvent profiter de l’Allocation pour le logement (APL). Privilégiez également des personnes aux revenus à minima égaux à 3 fois le prix du loyer. Cela évitera à vos locataires de manger des pâtes tous les jours par manque de moyens… et de pouvoir profiter d’une éventuelle assurance « loyers impayés ». Le risque étant bien sûr, pour des salaires un tant soit peu élevés, de voir vos locataires filer rapidement afin d’accéder eux aussi à la propriété…
Cela ne signifie pas que les personnes en situation plus précaires (CDD, intérimaires…) ne sont pas de bons payeurs. Libre à vous de louer votre logement à ce type de profils, qui sont d’ailleurs souvent les premiers à honorer les paiements pour prouver que le système est injuste…
Votre futur locataire travaille à proximité de votre appartement ? C’est encore mieux : il aura tendance à rester dans vos murs, si bien placés… et vous limiterez de fait les risques de vacance locative.
Des profils à éviter ? Oui, il y en a. Si vous mettez fin à un bail avec un locataire de plus de 65 ans et aux ressources modestes, par exemple, vous serez tenu(e) de lui proposer un relogement correspondant à ses besoins et à ses possibilités (sauf dans le cas où il serait lui-même fautif) ! Pas si simple… alors prudence.
Veillez toutefois à éviter toute forme de discrimination, passible d’une amende et de poursuites pénales. Il est ainsi interdit de refuser un locataire pour son sexe, son apparence physique, sa situation de famille, ses opinions politiques, ses origines, etc.